Gestion des flux et du cash : les vertus de la rationalisation
Comme nous l’avions évoqué dans un précédent article, l’optimisation est dans les gènes du trésorier. Celui-ci doit également intégrer le principe de la rationalisation. Cette approche a de nombreuses vertus. En premier, elle induit une adaptation des dispositifs de gestion en place en réponse aux évolutions du métier (l’augmentation des tentatives de fraude sur virements, la mise en place d’un nouveau moyen de paiement, un changement de progiciel, une évolution de la réglementation, etc.). Par ailleurs, la rationalisation va dans le sens de la simplification : réduction du nombre d’entités de gestion des encaissements et des décaissements, refonte des pouvoirs de signature ou leur dématérialisation. En complément de cette simplification, la rationalisation est synonyme de réduction : nombre de banques, nombre de comptes, déspécialisation des comptes bancaires, etc. Cette démarche génère des économies d’échelle. Enfin, la rationalisation dans le sens de la systématisation permet d’appliquer une seule procédure partout, de manière à garantir des traitements harmonisés.
En matière de trésorerie, une rationalisation bien menée aboutit inévitablement à une meilleure gestion opérationnelle et financière de l’activité et permet surtout une meilleure maîtrise des risques encourus.