Digitalisation du trade : où en sommes-nous ?
À Davos, lors du dernier Forum économique qui s’est tenu en janvier, des experts de la finance prédisaient une digitalisation totale des banques d’ici 10 ans.
La digitalisation permet des réductions importantes de coûts, de temps et augmente l’efficacité opérationnelle, notamment grâce à l’échange électronique des données qui donne la possibilité de les réutiliser facilement et vite. Les gains dégagés peuvent être réinvestis sur des actions proactives vers le client.
Les plateformes sécurisées contribuent à renforcer la sécurisation des processus et à lutter ainsi contre la fraude.
La digitalisation permet également d’acquérir des quantités de données phénoménales, de rentrer dans l’ère du Big Data.
Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ont été les premières à transformer leur vision customer-centric grâce à la digitalisation et offrir ainsi de nouveaux services.
Mais dans la réalité, la digitalisation est encore loin de faire le quotidien des banques et du trade finance. Or passer à côté de cette transformation, c’est passer à côté de toutes les opportunités avérées. Accenture dans une enquête sur la transformation digitale (novembre 2014) souligne que « le digital permet de capturer de la croissance comme d’améliorer la rentabilité ».
La digitalisation répond à une demande de réalisation de services toujours plus immédiate et efficace. Outre la transformation digitale, c’est la mondialisation qui dicte cette évolution.
Le trade se trouve aujourd’hui dans un environnement de plus en plus concurrentiel. La croissance et l’influence des économies émergentes redessinent son paysage. Les institutions financières exigent, par ailleurs, des plateformes technologiques normalisées, sécurisées et adaptées aux dernières évolutions. Choisir la digitalisation du trade finance et de la supply finance n’est plus une option !