Gestion des flux et du cash : le temps de l’optimisation est venu
La fonction trésorerie est depuis bien longtemps déjà synonyme de changements (fonctionnels, techniques) et d’évolutions (pratiques, liées à l’organisation). Autant dire que l’optimisation est une constante du métier. Et pourtant, l’environnement actuel fournit à nouveau une occasion d’optimisation.
Les moyens de paiement SEPA sont maintenant ancrés dans le paysage des flux d’encaissement et de décaissement. La phase postmigration nécessite quelques ajustements qui ne manqueront pas d’être réalisés d’ici peu. Au-delà de ce désagrément, les trésoriers d’entreprises disposent de tous les éléments pour optimiser leurs flux :
• les formats de fichiers envoyés aux banques sont identiques d’un pays à l’autre (au moins sur la zone euro),
• les coûts unitaires sont tout à fait comparables d’une banque à l’autre,
• les informations transportées dans les transactions sont bien plus riches.
Indépendamment des moyens de paiement, la situation actuelle sur les taux court terme négatifs change la donne dans les méthodes utilisées pour la gestion optimisée des soldes bancaires. Cela relance le besoin de disposer d’une information d’autant plus fine sur la liquidité de l’entreprise. Il est aussi indispensable pour les trésoriers d’envisager une adaptation de leur gestion des soldes, sans toutefois prendre des orientations trop rigides qu’il serait difficile et long de modifier à nouveau une fois que les taux redeviendront positifs.